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Ce qui rend nos décisions humaines

03.8.2010
Pierre LE COZ,PhilosopheVice-président du Comité consultatif national d’éthiqueEspace éthique méditerranéen, hôpital de La TimoneAssistance publique-Hôpitaux de MarseilleLes situations qui appellent une réflexion éthique ne sont pas rares en médecine. La liste des cas de conscience est continue : révéler un sombre pronostic à un patient, annoncer à des parents la présence de séquelles neurologiques chez un nouveau-né, pratiquer une opération chirurgicale coûteuse et agressive pour une espérance de vie limitée, recueillir un consentement à des essais cliniques chez une personne dont les facultés cognitives sont altérées par la maladie sur laquelle porte la recherche… Que ce soit dans les gestes qu’ils effectuent ou les mots qu’ils prononcent, les professionnels de santé doivent se résoudre à prendre des décisions qui ne s’imposent pas par leur évidence. En présence de certains choix difficiles, les médecins peuvent ressentir le besoin de partager leurs cas de conscience avec des tierces personnes issues du monde des sciences humaines. C’est l’une des vocations des espaces de réflexion éthique, tels qu’il en existe, entre autres, à Marseille, au sein de l’hôpital de La Timone. Un dialogue entre médecins et philosophes peut s’avérer fructueux lorsqu’ils échangent sur ce qu’ils ont en commun en tant qu’êtres humains : les émotions et les valeurs.

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