Au prisme des maladies chroniques
07.2.2013
AUTEUR : Éliane ROTHIER BAUTZER, Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé, mentale, société (CERMES 3), université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité
RÉSUMÉ : Le développement au XXIe siècle du nombre de malades dits « chroniques » requiert des relations de partenariat établies dans la durée, contrairement aux malades dits «aigus », qui peuvent - depuis la seconde moitié du XXe siècle surtout - être traités, guéris, et voir leur maladie éradiquée dans un temps défini 1. Les difficultés à faire évoluer les modèles professionnels s’expliquent par les incidences possibles sur la remise en cause des hiérarchies établies au cours du XXe siècle, des modalités de division du travail qui leur sont associées, de la reconnaissance et des responsabilités qui en découlent pour les différentes catégories de professionnels de santé.