Entre égalité réelle et inégalité formelle
15.12.2016
Ue méthode simple pour mesurer la structure d’un GHT consiste à s’appuyer sur une dizaine d’indicateurs d’activité issus de données publiques, accessibles sur des sites internet comme Scansanté ou Hospidiag 2. Ces données sont croisées avec les populations résidant en zones proches des établissements hospitaliers. La volonté d’améliorer l’accès, la qualité et la continuité des soins pousse au maintien d’un maillage assez fin. Le regroupement d’activités qu’imposent par ailleurs les exigences d’efficience et de sécurité des soins paraît en contradiction avec cette volonté. On observe en effet, sur un même territoire, une répartition de la population et de l’offre de soins non parfaitement corrélées. Jérôme Joubert, François Fulconis Enseignants-chercheurs à l’université d’Avignon (UAPV), membres du laboratoire de recherche LBNC Jean-Pierre Lala Secrétaire général du centre hospitalier intercommunal Aix-Pertuis (Chiap)