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Coût de la prise en charge post mortem

21.6.2013
Nos hôpitaux se sont jusqu’à présent peu intéressés au coût de leur fonction mortuaire 1. Plusieurs raisons ont convergé en ce sens. En premier lieu, le « déni de la mort », souligné avec insistance dans le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (2010) sur « La mort à l’hôpital» 2, texte de référence en la matière. Par suite, l’ignorance assez générale de cette « activité » par les personnels hospitaliers eux-mêmes: lorsqu’ils sont concernés, ils ne prennent le plus souvent en charge qu’une séquence restreinte de la prise en charge post mortem, partagée par de nombreuses équipes hospitalières ; ceci à l’exception notable des agents de chambre mortuaire, très impliqués, mais dont la voix porte peu. La comptabilité analytique hospitalière s’est pour sa part rarement penchée sur une activité jugée non déterminante, secondaire, peu susceptible a priori de gains de productivité et ne concernant pas, stricto sensu, des patients. Enfin, sans que cela soit clairement exprimé, évoquer, voire comptabiliser le coût de la mort est toujours spontanément marqué d’une forme d’indécence. ----- Marc DUPONT Directeur adjoint des affaires juridiques, Assistance publique-Hôpitaux de Paris ; Yves GAUBERT Responsable du pôle Finances BDHF, FHF

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