Réflexions hospitalières

HYPNOSE ET MÉDECINES INTÉGRATIVES

N°616 Janvier - Février 2024

Hypnose et médecines intégratives – Comment encadrer les formations et les pratiques ?

À l’heure d’une explosion des propositions de pratiques intégratives et complémentaires telles que l’hypnose, les questions qui se posent sont : qui enseigne, qui consulte et comment ? En d’autres termes, comment intégrer ces différentes pratiques actuellement non réglementées dans des organisations multidisciplinaires ou transdisciplinaires ?

Dr Marc Galy Ancien responsable de la consultation d’hypnose médicale, hôpital Saint-Louis (AP-HP) – Praticien à l’institut Rafael et à l’Hôpital suisse de Paris – Membre associé du Collège universitaire des médecines intégratives et complémentaires – Enseignant au DU Hypnose médicale, Sorbonne Université


15/02/24

Dans un monde qui évolue sous l’influence des réseaux sociaux, des autres canaux de communication et des plateformes de rendez-vous, l’hypnose comme d’autres médecines intégratives (yoga, méditation, réflexothérapie, art-thérapie, activités physiques adaptées, sophrologie, etc.) ont modifié leurs approches et leurs influences. Comment encadrer et réglementer les formations et les pratiques ? Les systèmes de santé évoluent, les prises en charge et les traitements se modifient, tout comme les organisations de soins territoriaux. Les pratiques intégratives n’ont aucune reconnaissance, aucun cadre et cela peut être préjudiciable à court ou moyen terme. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’envisager comment ces pratiques non réglementées peuvent s’intégrer dans tous ces changements, tout en gardant une crédibilité et un avenir. Comment les intégrer dans un objectif de santé globale, complémentaire et/ou non médicamenteux ?


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