Actualités

N°624 Mai - Juin 2025SANTEXPO

Se transformer, innover en santé au cœur de nos valeurs

L’édition 2025 de l’ensemble des acteurs de l’écosystème de la santé et du médico-social a réuni, du 19 au 21 mai à Porte de Versailles plus de 650 exposants, 530 intervenants, et plus de 35 000 visiteurs autour de six thèmes majeurs : innovation, santé de la femme, prévention, ressources humaines, transformation écologique et vieillissement de la population. De nombreux temps forts ont marqué ces trois jours : interventions ministérielles, signatures de conventions, remises de trophées, agoras et conférences, etc. Avec une priorité qui résonne avec le fil rouge de cette édition : se transformer, innover pour mieux soigner, en accord avec les valeurs fondatrices du service public. Ainsi, lors de la conférence inaugurale, Arnaud Robinet, président de la FHF, a remis à Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles et Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, le cadre de loi en programmation en santé, conçu par la FHF comme « une carte pour nous donner les moyens de construire un système de santé efficace, soutenable, à la hauteur des attentes de nos concitoyens ».  

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N°624 Mai - Juin 2025PROGRAMME D’ÉCHANGE HOPE

Ouverture de la campagne de recrutement 2025

Depuis 1981, grâce au programme d’échange de la Fédération européenne des hôpitaux (HOPE), environ 150 participants partent chaque année dans une vingtaine de pays européens pour un échange de pratiques et de méthodes de management. À la fin de la période d’échange, les participants se retrouvent pour une restitution conjointe d’expériences : HOPE Agora. En 2026, elle se déroulera à Lisbonne, du 28 au 30 mai.

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N°624 Mai - Juin 2025ENQUETE FHF

Secteur médico-social public : une crise systémique

Pour la troisième année consécutive, l’enquête annuelle menée par la FHF auprès des Ehpad publics met en évidence un déficit généralisé, même dans les Ehpad ne connaissant pas de difficultés d’activité*. Avec 70 % des établissements répondants en déficit, la situation est extrêmement préoccupante dans un secteur historiquement à l’équilibre. « En trois ans, le secteur public a accumulé deux milliards de déficit sur les forfaits hébergement et dépendance. Cette situation est insoutenable », dénonce Marc Bourquin, conseiller stratégie parcours, proximité, autonomie et territoire auprès de la délégation régionale de la FHF. « Leur cadre de financement est à bout de souffle. C’est désormais devenu une situation structurelle », regrette Zaynab Riet, déléguée générale de la FHF.

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N°624 Mai - Juin 2025CNSA

La donnée au service des politiques de l’autonomie

Le 19 mai dernier, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a lancé son portail Data Autonomie, à l’occasion de son premier Data Day. L’objectif ? La mise à disposition en open data de données du secteur. À destination de l’ensemble des acteurs, sont notamment disponibles un « Observatoire de l’offre », détaillant le niveau de couverture de l’offre médico-sociale par région, un « Portrait des territoires », regroupant l’ensemble des données disponibles pour caractériser la politique de l’autonomie sur un territoire, ou encore un « Baromètre MDPH », présentant les données clés publiées par les maisons départementales des personnes handicapées.

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N°624 Mai - Juin 2025DREES

Une dégradation des comptes financiers des hôpitaux publics sans précédent

« En 2023, la situation financière des hôpitaux publics se dégrade à nouveau très fortement avec un déficit de 2,4 milliards d’euros, alors que celle des cliniques privées à but lucratif reste bénéficiaire, avec un résultat net positif de 362 millions d’euros », dévoile la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dans les premières fiches publiées de son Panorama annuel des établissements de santé. Une dégradation qualifiée de « sans précédent », qui « s’explique notamment par la sortie progressive des dispositifs exceptionnels de soutien pour faire face à la crise sanitaire, dans un contexte inflationniste », décrypte la Drees. Alors que la forte progression des dépenses, amorcée depuis la crise sanitaire, se poursuit avec + 6,6 % en 2023, les recettes n’augmentent que de + 5,6 %. « Le bilan est contrasté : les plans de soutien et de relance mis en place depuis la crise sanitaire portent leurs fruits sur l’effort d’investissement et la dette, mais dans un contexte de dégradation sans précédent des ressources générées par l’activité des établissements. Ainsi, la part des établissements surendettés repart à la hausse, sans pour autant retrouver son niveau d’avant crise », conclut la Drees.

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N°624 Mai - Juin 2025DGOS ET ANAP

Performance achat et logistique hospitalière

La Direction générale de l’offre de soins (DGOS) et l’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) ont annoncé le 5 mai l’élargissement de la feuille de route ministérielle pour la performance des achats et de la logistique des établissements de santé et médico-sociaux, de tous statuts. Cette feuille de route qui court jusqu’en 2027 est structurée en trois axes : pilotage de la performance, produits de santé et criticité, pratiques et processus d’achat.

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N°624 Mai - Juin 2025RESAH

Optimiser ses achats : un guide à destination des Ehpad

La complexité juridique et technique de la fonction achat, associée à un manque de moyens, rend difficile leur optimisation sans un accompagnement spécifique. La mutualisation des achats, mais aussi des expertises, est la piste explorée par le guide « Les Achats des Ehpad : gagner en efficience grâce à la mutualisation » publié par le Resah le 23 avril. Enrichi de retours d’expérience terrain, cet ouvrage a pour objectif d’accompagner les acteurs publics du secteur du bien-vieillir dans leur recherche d’une meilleure gestion et performance de leurs achats, tout en tenant compte de leurs réalités. Ce guide accompagne le lancement du plan Resah Autonomie proposé par les équipes de la centrale d’achat et de son centre de ressources et d’expertise pour accompagner les acteurs du médico- social vers une professionnalisation et une meilleure performance de leurs achats.

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Prix de la Revue hospitalière de France

Les lauréats 2025

Les Prix de la Revue hospitalière de France récompensent chaque année depuis 2008, à SantExpo, les auteurs d’articles publiés dans nos six derniers numéros qui s’engagent à nos côtés pour produire un contenu d’information clair et expert d’analyse des défis et enjeux actuels. Leurs expériences partagées d’amélioration des pratiques reposent sur des démarches structurantes, transposables et une coopération renforcée des professionnels de santé. 

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N°623 Mars - Avril 2025TROIS QUESTIONS À Arnaud Robinet

Cinq ans après le Covid, l’hôpital pilier de notre souveraineté

À l’occasion du cinquième anniversaire du premier confinement, la Fédération hospitalière de France publie la deuxième édition de son baromètre sur l’accès aux soins. L’analyse des évolutions de l’activité hospitalière, complétée par un sondage Ipsos portant sur le ressenti des Français, indique que nous sommes à un moment charnière. Sommes-nous mieux préparés aujourd’hui pour affronter les défis sanitaires de demain ?

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N°623 Mars - Avril 2025SANTÉ MENTALE ET PSYCHIATRIE

Un accès aux soins très dégradé

En cette année de santé grande cause nationale de la santé mentale, le groupe FHF psychiatrie dévoilait en début d’année une nouvelle édition de son livre blanc « Répondre à l’urgence et bâtir l’avenir de la psychiatrie », formulant une série de propositions, soutenant notamment la création d’une délégation interministérielle dédiée. Trois mois plus tard, les résultats de l’enquête Ipsos réalisée pour la FHF confirment la dégradation de l’accès aux soins en santé mentale et en psychiatrie, en particulier chez les jeunes, du fait de carences structurelles, mais aussi du regard sociétal sur ces questions encore taboues. Ainsi, les résultats publiés le 25 mars montrent qu’une personne sur deux souffrant de troubles psychiatriques rencontre des difficultés dans son accès aux soins, soit à cause des délais d’attente pour un rendez-vous avec un psychiatre (47%), soit en raison de l’impossibilité même d’avoir un rendez- vous. Obtenir un renouvellement de traitement en temps voulu est un obstacle pour 32% des répondants et 23% ont été confrontés à une rupture de stock d’un médicament. Ces carences sur le plan organisationnel sont d’autant plus importantes que la question de la psychiatrie fait toujours l’objet d’une stigmatisation certaine et inquiétante, avec 82% des Français interrogés jugeant ces questions taboues, 38% indiquant même avoir peur des personnes qui en souffrent. En parallèle, la situation des plus jeunes est préoccupante. L’année 2024 marque un recours aux soins à l’hôpital supérieur aux prévisions chez les 5-19 ans pour les séjours de médecine relatifs aux pathologies psychiatriques et aux intoxications (y compris volontaires). Le Covid, des freins au dépistage et des difficultés d’accès en amont pourraient expliquer ce phénomène, confirmé par plusieurs enquêtes récentes (Santé publique France, enquête EnCLASS 2022 et étude Enabee ; Inserm, étude Mentalo), mettant en évidence la nécessité d’agir.

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N°623 Mars - Avril 2025ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE

Inégalité de prise en charge de l’infarctus du myocarde

En France, « des registres nationaux ont démontré une inégalité dans la prise en charge de l’infarctus du myocarde chez la femme, entraînant une surmortalité ». C’est ce que dévoile le rapport de l’Académie nationale de médecine rendu public le 24 février. Plusieurs facteurs sont en cause. Premièrement, il existe un retard de prise en charge lié au temps écoulé entre le début d’apparition des symptômes et le contact médical. Ensuite, le délai entre la prise en charge et la revascularisation coronaire est plus long chez la femme que chez l’homme. Enfin, la femme bénéficie significativement moins du traitement optimal post-infarctus ainsi que de l’accès à la réadaptation. Cette disparité s’explique par plusieurs éléments, parmi lesquels les particularités anatomiques et les causes spécifiques de l’infarctus chez la femme, une sensibilité accrue aux facteurs de risques, une perception différente de la douleur ou encore une pathologie perçue comme principalement « masculine ». Il est à noter que la sous-représentation féminine dans les études cliniques et de recherche en cardiologie entraîne des répercussions non négligeables sur la compréhension de ces maladies chez les femmes. Sur la base de cette analyse, l’objectif de ce rapport est de sensibiliser la population et l’ensemble des acteurs de santé à cette problématique. Les auteurs formulent quatre recommandations concrètes pour améliorer la prévention, le diagnostic, la gestion et surtout le pronostic de cette maladie chez la femme : mettre en place des programmes de sensibilisation et de formation pour les professionnels de santé ; élaborer des protocoles de soins qui tiennent compte des particularités anatomiques et des causes spécifiques de l’infarctus chez les femmes ; sensibiliser le public aux facteurs de risques et aux symptômes de l’infarctus ; promouvoir la surveillance continue des tendances de l’infarctus chez les femmes et promouvoir la recherche. M. Gilard, « L’inégalité de prise en charge de l’infarctus du myocarde chez les femmes en France », groupe de travail rattaché à la commission 8, Académie nationale de médecine, 14 janvier 2025.

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N°623 Mars - Avril 2025RAPPORT IGAS

Transformation de l’offre sociale et médico-sociale

La Conférence nationale du handicap du 26 avril 2023 a fixé comme objectif d’ici à 2030 le passage « d’une logique de place à une logique d’offre de services coordonnés » pour mieux répondre aux besoins et attentes des personnes en situation de handicap, démarche à engager dans le cadre du plan national dit des « 50 000 solutions ». Suite à une lettre de mission de la ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées datée du 21 février 2024, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a conduit une mission pour proposer un cadrage opérationnel de cette transformation sur l’ensemble du territoire. Dans son rapport du 24 mars 2025, l’Igas avance une série de recommandations reposant sur un double enjeu : le respect de l’égalité des droits des personnes et la diversité de leur parcours de vie. Partant du constat d’une dynamique de transformation encore hétérogène sur le territoire et la persistance de nombreux freins, notamment réglementaires, les auteurs proposent une stratégie d’ensemble articulée autour de quatre axes de réponse : supprimer les multiples catégories institutionnelles d’établissements sociaux et médico-sociaux (ESSMS) dédiés aux personnes en situation de handicap d’ici à 2030 au profit d’une catégorie transversale unique ; mobiliser les leviers financiers et numériques pour cette transformation ; fournir les outils nécessaires aux acteurs de la transformation (ESSMS ou autorités publiques) ; soutenir l’exercice des droits individuels des personnes en situation de handicap. Sur cette base, l’Igas a élaboré un plan d’action 2025-2030 accompagné de fiches d’impact détaillées. « Une telle transformation systémique nécessite un accompagnement financier et le plan d’aide à l’investissement de 500 M€ annoncé ne pourra seul y pourvoir », alerte le rapport. Igas, « Handicap : comment transformer l’offre sociale et médico-sociale pour mieux répondre aux attentes des personnes ? », rapport, 24 mars 2025.

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N°623 Mars - Avril 2025JOUTES

Revoir notre système de santé à travers le prisme de la durabilité

Les 3es Journées de la transformation écologique en santé (JOUTES) se sont tenues le 20 mars 2025 à Paris. « Nous ne pouvons plus dissocier crise écologique et crise sanitaire. Nos établissements doivent s’adapter, devenir vers résilients et nous devons leur donner les moyens d’agir », a réaffirmé en introduction Zaynab Riet, déléguée générale de la FHF, avant de rappeler la nécessité de la création d’un fond vert. « Nous avons atteint un niveau de CO2 dans l’atmosphère inédit. C’est un cercle vicieux. Plus le changement climatique s’accentue, plus le système de santé est sollicité, et plus il utilise des énergies fossiles pour fonctionner », a alerté Baptiste Verneuil, ingénieur au Shift Project, avant de rappeler que la plupart des émissions émises par le système de soins (qui représente 8 % des émissions de gaz à effet de serre nationales) sont indirectes : alimentation, déplacements, médicaments et dispositifs médicaux. Les enjeux ? Consommer moins, et mieux. Pour le Pr Patrick Pessaux, président du comité Transition écologique en santé de la FHF, chef de service de chirurgie viscérale et digestive au CHU de Strasbourg et président du collectif Écoresponsabilité en santé, « nous vivons à un moment charnière. Il ne faut pas voir ces contraintes comme un fardeau, mais comme une opportunité de revoir notre système de santé, à travers le prisme de la durabilité ». Afin de faire émerger des solutions concrètes, cette journée était organisée autour d’une dizaine d’ateliers très opérationnels et d’une session plénière consacrée aux gaz médicaux : protoxyde d’azote, inhalateurs, gaz anesthésiques. Avec une alerte forte dès la première table ronde : l’ensemble des réseaux de protoxyde d’azote des établissements de santé fuient : pour un litre utilisé, 10 litres passent dans l’atmosphère. Or, un gramme de protoxyde d’azote est l’équivalent de 300 g équivalent CO2. « Il y a urgence à arrêter l’approvisionnement des réseaux muraux de protoxyde d’azote », a affirmé avec force le Pr Laurent Zieleskiewicz, chef de service adjoint du département d’anesthésie-réanimation à l’AP-HM, membre du comité Développement durable de la Sfar.

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N°623 Mars - Avril 2025RENCONTRES ANNUELLES DES CADRES

Prendre soin de soi-même pour mieux prendre soin de son équipe

Les Rencontres annuelles des cadres organisées par la FHF à la Cité universitaire de Paris les 31 mars et 1er avril 2025 ont réuni plus de 300 directeurs des soins, cadres de santé, cadres de pôle, cadres administratifs et techniques, attachés d’administration hospitalière et personnels encadrants des établissements sanitaires et médico-sociaux autour du thème : « Comment les cadres peuvent-ils prendre soin d’eux-mêmes pour mieux prendre soin de leurs équipes ? » De nombreux intervenants se sont relayés pour partager leurs expertises, leurs expériences et leurs idées. Six communications libres et huit ateliers ont permis de partager des initiatives venues du terrain et d’approfondir les thématiques qui font l’actualité dans l’encadrement. En conférence plénière, Romain Bégué, sous-directeur des ressources humaines du système de santé à la DGOS, a partagé les actualités législatives et réglementaires, dont la volonté de structurer la culture managériale dans une démarche nationale de « parcours manager », les mesures en faveur de l’égalité salariale femmes-hommes, les enjeux de l’évolution des métiers de cadre ou encore la refonte de la profession infirmière. Fabrice Pellerin, entraîneur de l’Olympic Nice Natation, est venu apporter son regard éclairé et sa conviction de l’importance du collectif dans la réussite de tout projet. Sandra Bertézène, professeur du Conservatoire national des arts et métiers et titulaire de la chaire Gestion des services de santé, a détaillé la thématique du « prendresoin des équipes ». Enfin, Guillaume Couillard, directeur général du GHU Paris Psychiatrie&Neurosciences, a partagé sa vision de l’amélioration continue à l’hôpital. Avec, en fil rouge, une volonté de « prendre soin du coeur (la santé des professionnels) pour mieux prendre soin de notre corps hospitalier », comme l’a rappelé Zaynab Riet, déléguée générale de la FHF, en ouverture de ces journées.

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N°623 Mars - Avril 2025EHPAD-USLD

Fusion des sections tarifaires soins et dépendance

Le décret n° 2025-168 du 20 février 2025 vient préciser les modalités de financement des établissements participant à l’expérimentation de la fusion des sections tarifaires soins et dépendance des Ehpad et des USLD prévue par l’article 79 de la LFSS 2 024. Il précise les règles de détermination et d’allocation du forfait global unique relatif aux soins et à l’entretien de l’autonomie, qui se substitue aux actuels forfaits soins et dépendance, et fixe le minimum de ressources mensuelles laissées à disposition des bénéficiaires de l’aide sociale à l’hébergement. L’article 82 de la LFSS 2 025 prévoit une mise en oeuvre de cette expérimentation à compter du 1er juillet 2025 dans 23 départements : Aude, Cantal, Charente- Maritime, Corrèze, Côtes-d’Armor, Creuse, Finistère, Haute-Garonne, Landes, Lot, Lot-et-Garonne, Maine-et-Loire, Haute- Marne, Mayenne, Morbihan, Nièvre, Pas-de-Calais, Pyrénées-Orientales, Métropole de Lyon, Savoie, Seine-Saint- Denis, Guyane, Réunion.

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