Idecam en Ehpad – Une IDE pour optimiser le suivi médical des résidents

Que faire lorsqu’un traitement s’arrête et que, malgré l’anticipation des infirmières déjà débordées et un poste de médecin coordonnateur vacant, le téléphone du médecin traitant sonne aux abonnés absents ? L’enquête informelle menée auprès des infirmières a mis en évidence que les praticiens de ville arrivaient souvent agacés, invoquant des problèmes de logiciel et de connexion informatique, de résidents qui n’étaient pas dans les starting-blocks pour l’auscultation et un délai de paiement bien trop long. Concrètement parlant, il est difficile de lutter contre un wifi capricieux, de changer un logiciel choisi dans le cadre d’un groupement hospitalier de territoire (GHT) et de rajeunir de 20 ans les résidents ! Quant au règlement…

L’établissement prend en charge le coût de la consultation conventionnelle (tarif global oblige) via le trésor public, souvent lent à payer les honoraires, avec un délai pouvant aller jusqu’à trois mois. Le fait que le document permettant de recenser tous les passages des médecins en Ehpad soit souvent mal rempli (non daté, non signé ou non tamponné) n’aidant pas vraiment. Il est vite apparu que le principal problème était le facteur temps : consulter en Ehpad est chronophage. Il faut ramener le résident dans sa chambre quand il est en animation, attendre qu’il ait fini de digérer son petit déjeuner, le dévêtir, l’ausculter… Les médecins ont de plus en plus de patients à soigner, une charge de travail de plus en plus lourde et des journées de plus en plus courtes : il fallait trouver une solution pérenne pour que les visites se déroulent le plus sereinement possible.