Les secrets de la contention – Le prév’game de l’ESPrévE Oise-Ouest

Si la contention physique est une entrave à la liberté d’aller et venir, elle reste un moyen de sécuriser la personne soumise à la contrainte. Or, la sécurité des patients est fondamentale, pour les soignants, mais également pour l’entourage dont la remise en question de la mesure limitative est rare. Parfois mal vécue par le patient qui subit la contrainte ou par les soignants dans leurs réflexions éthiques, parfois réclamée par les proches, la personne elle-même (barrières de lit par exemple) ou initiée par les professionnels (pour répondre à leur devoir de sécurité), la contention questionne.

Strictement encadré par la loi pour le respect de la liberté individuelle, de la dignité et de l’autonomie de la personne ¹, l’usage de la contention physique doit être limité au maximum selon la Haute Autorité de santé (HAS) ² et ne peut être envisagé qu’en dernier recours ³. Mais comment faire concrètement ? La réalité du terrain démontre très souvent des situations complexes.

En Ehpad, des pistes de réflexion peuvent être engagées telles que renforcer la formation des professionnels sur l’usage des contentions et ses alternatives, élaborer un protocole, des outils de suivi et de contrôle pour l’usage individuel des contentions ou encore sensibiliser l’entourage à cette problématique, favoriser le débat et promouvoir une prise de conscience collective.