Innovation & Numérique

Vent d’IA sur l’hôpital public

N°625 Juillet - Août 2025

Une IA entend pour que les soignants puissent écouter

Généralement, lors d’une consultation, il y a, entre le patient et le professionnel, soit une feuille et un stylo, soit un clavier et un écran pour la prise de notes. Ce « tiers technique », véritable barrière physique, nécessitant une attention particulière, peut nuire à l’expérience patient. Alors, comment limiter ce temps connexe au soin pour recentrer les soignants sur leur coeur de métier ?

Thomas Savatier Directeur des services numériques, centre hospitalier d’Arles
Hôpitaux des Portes de Camargue


22/07/25

L’hôpital est un monde d’acronymes : HAS, DGOS, ARS, DD, GHT, ETS, GTSMS, CLS, DAP, CPTS, MSP, IDEL, DMP, MES, DPI, IFAQ, IQSS, IPC, T2A, PMSI, MTVED, EIG, CREX, RMM, CMG, CME, PH, FMIH, ASTP, FFI, CSS, CDS, IDE, AS, ASH… Chacun de ces « partenaires », direct ou indirect, du soignant – face au patient – utilise un système d’information (SI) qui a besoin d’être alimenté en données. Les informations ne sont pas toujours standardisées et tous les systèmes n’utilisent pas forcément les mêmes normes. Sur le terrain, pour pouvoir alimenter tous ces SI, il est nécessaire de tracer au plus proche de la réalisation du soin et en utilisant différentes méthodes selon le destinataire (narrative, structurée, descriptive, codée).


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