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N°627 Novembre - Décembre 2025
Panorama de jurisprudence
Obligation vaccinale : une attestation mensongère vaut mise en danger de la vie d’autrui. Cour de cassation, Crim, 28 octobre 2025, n° 25-82 617
Un enfant de 9 ans déclare le tétanos dans des conditions de nature à suggérer un manquement à l’obligation vaccinale. L’instruction pénale révèle que le médecin consulté aux 2 ans de l’enfant par les parents pour la réalisation du vaccin a sciemment omis d’injecter les doses et a porté de manière mensongère sur le carnet de santé la mention de la vaccination. Condamné pour mise en danger de la vie d’autrui 1 à quatre mois d’emprisonnement avec sursis et à une interdiction définitive d’exercer la médecine, il soutient dans son pourvoi en cassation que le respect de l’obligation vaccinale pesait en l’espèce sur les parents et qu’à ce titre, le délit de mise en danger de la vie d’autrui qui se caractérise par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou un règlement ne pouvait lui être reproché. Son pourvoi est rejeté.
Pour la Cour de cassation, l’article L.3 111-5 du CSP, qui fait obligation au médecin ou à la sage-femme effectuant une vaccination obligatoire de déclarer cette opération, et le cas échéant d’en faire mention sur le carnet de santé, impose à ce professionnel une obligation particulière de prudence ou de sécurité, dont l’objet est de garantir l’efficacité et le suivi de mesures édictées afin de protéger la santé publique. Dès lors, la cour d’appel a justifié sa décision.
Bloc opératoire : lorsque des actes d’anesthésie ou de surveillance post-interventionnelle sont réalisés par des infirmiers, l’anesthésiste doit être présent. Cour de cassation, 1re civ, 15 octobre 2025 n° 24-16 873
À l’occasion d’un conflit entre une clinique privée et un médecin anesthésiste libéral, la Cour de cassation a été amenée à interpréter les dispositions de l’article R.4 311-12 du CSP qui prévoit les conditions dans lesquelles les infirmiers anesthésistes exercent leurs activités sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste. En l’espèce, la clinique reproche au médecin sa pratique consistant à prendre en charge simultanément trois patients, l’un en consultation préopératoire dans les étages de la clinique, les deux autres sous la surveillance de deux infirmiers anesthésistes au bloc opératoire, où il n’est pas physiquement présent. Débouté devant les juges du fond, le médecin invoque au moyen de sa demande de cassation le fait que, selon lui, si l’article R. 4 311-12 du CSP prévoit que le médecin doit être présent sur le site où sont réalisés les actes d’anesthésie et doit pouvoir intervenir à tout moment, il n’impose pas que le médecin soit en permanence présent au bloc opératoire. Son pourvoi est rejeté.
La Cour de cassation relève que selon l’article R. 4 311-12 du CSP, l’infirmier anesthésiste exerce ses activités sous le contrôle exclusif d’un médecin anesthésiste réanimateur, sous réserve que ce médecin soit présent sur le site où sont réalisés les actes d’anesthésie ou la surveillance post-interventionnelle et puisse intervenir à tout moment. Dès lors, pour la Cour, c’est à bon droit que les juges d’appel en ont déduit que lorsque des actes d’anesthésie ou de surveillance post-interventionnelle sont réalisés par des infirmiers anesthésistes, le médecin anesthésiste doit être dans le bloc opératoire, et non dans les étages de l’établissement ou en consultation afin de se libérer immédiatement pour faire face à une urgence vitale lors d’une intervention. Sur le plan des responsabilités, nul doute que le non-respect des dispositions de l’article R.4 311-12 du CSP telles que désormais interprétées par la Cour de cassation est de nature à engager la responsabilité civile ou administrative de l’établissement de santé pour défaut d’organisation du service.
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N°627 Novembre - Décembre 2025
Souveraineté numérique – Quand l’hôpital devient un acteur stratégique
Le terme « souveraineté » a longtemps été réservé aux frontières, à la monnaie, à l’armée. Aujourd’hui, il revient avec une résonance nouvelle dans de nombreux champs : souveraineté d’un peuple, sur son territoire en Ukraine et à Gaza ; souveraineté du corps, dans les débats sur le droit à mourir dignement ; souveraineté des citoyens sur son gouvernement, fondement de notre démocratie ; souveraineté économique dans les arbitrages de politiques publiques. C’est dans ce contexte que l’on parle désormais de souveraineté numérique, un nouvel espace où se joue tout autant notre liberté collective que notre capacité à débattre, décider, soigner.
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N°627 Novembre - Décembre 2025Trois questions à Guillaume Poupard
IA en santé : entre opportunités et vigilance, maîtriser sans s’isoler
Dans un contexte de transformation numérique accélérée, les établissements hospitaliers doivent faire des choix éclairés. Entre promesses et risques de dépendance, Guillaume Poupard, co-président du conseil de l’IA et du numérique, invite à une démarche concertée, fondée sur la connaissance des enjeux, pour avancer sans renoncer à l’indépendance.
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N°627 Novembre - Décembre 2025
Nommer, soigner, figer ? Usages et mésusages du diagnostic en pédopsychiatrie
Dans le contexte d’une augmentation exponentielle de la prévalence de certaines catégories diagnostiques et d’une demande croissante de reconnaissance, une lecture critique des usages contemporains du diagnostic s’impose. Cet article propose une réflexion croisée sur l’acte diagnostique. Il plaide pour une nomination prudente, contextualisée et dialogique, qui prend en compte la complexité des trajectoires individuelles autant que les enjeux institutionnels, sociaux et familiaux qui les traversent.
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N°627 Novembre - Décembre 2025
Traitement innovant de la mucoviscidose – De l’accès précoce à la dispensation en officine
Les médicaments innovants sont soumis à une réglementation lourde et contraignante. Afin de permettre aux patients atteints de bénéficier le plus tôt possible des avancées thérapeutiques, la France a mis en place des dispositifs d’accès dérogatoire efficaces. Dans ce cadre, certains traitements quittent la réserve hospitalière pour être plus facilement accessibles aux patients grâce à une dispensation en officine de ville. Cependant, les officinaux sont parfois mal préparés et informés pour délivrer au mieux ces médicaments. Illustration par l’exemple d’un traitement novateur de la mucoviscidose.
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N°627 Novembre - Décembre 2025
Le contrôle interne à l’hôpital – Une démarche transverse et partenariale à structurer
Issu originellement du secteur de la finance, le contrôle interne est une notion encore récente au sein des établissements publics de santé. Visant à mettre en place des processus de contrôle du respect des normes et des processus opérationnels internes, il doit ainsi permettre d’assurer la fiabilité et la sincérité des comptes, et plus généralement de limiter les risques liés à l’activité de la structure.
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N°627 Novembre - Décembre 2025INSEE/DREES
+ 36% de seniors en perte d’autonomie en 2050
En 2021, plus de 2 millions de personnes de plus de 60 ans sont en perte d’autonomie. Ce chiffre approcherait les 2,8 millions en 2052 si les tendances démographiques récentes se poursuivent, selon une étude publiée par l’Insee et la Drees le 22 octobre.
La France compterait donc 700 000 seniors en perte d’autonomie de plus au début des années 2050 qu’en 2021, soit une évolution globale de + 36 %, plus marquée dans l’ouest de l’Hexagone, en Île‑de‑France hors Paris et dans les départements d’outre-mer. En parallèle, il y aurait 300 000 seniors supplémentaires en perte d’autonomie sévère sur cette période (+ 45 %).
Cette évolution résulte d’une part de l’augmentation de la population des seniors et le vieillissement de la population des 60 ans ou plus, et d’autre part des progrès en matière de santé qui permettraient d’éviter environ 0,60 million de situations de perte d’autonomie. À partir de 2052, le nombre de seniors en perte d’autonomie se stabiliserait, entamant une légère baisse à l’horizon des années 2070.
À cette date, l’effet de l’amélioration de l’état de santé des seniors à âge donné l’emporterait sur l’augmentation de la population des seniors et son vieillissement.
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N°627 Novembre - Décembre 2025ENQUÊTE FHF/GEPSO
Situation financière 2024 des ESMS publics du champ du handicap
La Fédération hospitalière de France (FHF) et le Groupe national des établissements publics sociaux et médico- sociaux (GEPSo) ont réalisé une enquête au printemps 2025 portant sur la situation budgétaire et financière 2024 des ESMS publics du champ du handicap.
Environ un tiers (32 %) des établissements sollicités a répondu, soit 120 entités juridiques représentant 328 ESMS. Cette enquête a vocation à être renouvelée chaque année. Si l’activité est globalement soutenue, avec plus de la moitié des ESMS répondants faisant état d’un taux d’activité supérieur à 95 %, la proportion d’ESMS déficitaire est en hausse : 59 % en 2024 contre 44 % en 2023. En 2024, 12 % des ESMS déclarent des difficultés de trésorerie.
Les causes de ces difficultés sont prioritairement l’insuffisance de compensation des revalorisations salariales (80 % des répondants), suivie de près par l’impact de l’inflation sur les charges d’exploitation.
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N°627 Novembre - Décembre 2025CNSA
En 2023, près de 70 % des EHPAD publics et privés non lucratifs en déficit
La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) publie une analyse de l’évolution de la situation budgétaire des EHPAD publics et privés non lucratifs entre 2017 et 2023 (75,9 % des établissements). Cette étude pointe une dégradation de la situation budgétaire des établissements en 2023 pour la troisième année consécutive, avec plus de 4 EHPAD sur 10 présentant une capacité d’autofinancement (CAF) négative, et 68,3 % des structures étant en déficit.
La situation était plus dégradée pour les EHPAD publics (45,5 % avec une CAF négative et 71,3 % en déficit) que pour les EHPAD privés non lucratifs (39 % avec une CAF négative et 64 % en déficit). En cause, une augmentation soutenue des charges (+ 6,3 % en 2023, + 5,0 % en 2022, + 6,0 % en 2021 et + 6,6 % en 2020), non compensée par l’augmentation des recettes (+ 4,9 % en 2023, + 3,3 % en 2022, + 3,7 % en 2021 et 6,9 % en 2020). Ces difficultés sont rencontrées sur tout le territoire : le taux d’EHPAD publics et privés non lucratifs avec une CAF négative en 2023 est supérieur à 30 % dans 90 départements français.
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N°627 Novembre - Décembre 2025DEEP/DREES
Handicap : de plus en plus de jeunes scolarisés en milieu ordinaire
Deux études publiées par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) et la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dressent le bilan de l’évolution des modes de scolarisation des jeunes en situation de handicap. Entre les rentrées 2006 et 2024, le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire a été multiplié par 3,2 (+ 121,6 % dans le premier degré et + 463,7 % dans le second degré).
Depuis 2012, l’accompagnement des élèves s’est renforcé avec 2,6 fois plus d’élèves qui bénéficient d’une aide humaine (AESH). En parallèle, de plus en plus de jeunes de 6 à 15 ans accompagnés par une structure médico-sociale sont scolarisés en milieu ordinaire : 64 % contre 47 % fin 2010. La scolarisation en milieu ordinaire concerne 71 % des 6-15 ans ayant un trouble du psychisme, du comportement ou de la communication (+ 23 points par rapport à 2010), 54 % de ceux ayant une déficience intellectuelle (+ 17 points), 73 % de ceux ayant une déficience motrice (+ 6 points) et 10 % des jeunes polyhandicapés (+ 6 points). Si les élèves en situation de handicap restent plus longtemps scolarisés en milieu ordinaire en 2024 qu’en 2006, ils sortent toujours plus précocement de la scolarité que les autres élèves.
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N°627 Novembre - Décembre 2025APPEL À PROJETS
« En mouvement et en santé »
Forte du succès rencontré l’an passé, la FHF renouvelle le lancement de son appel à candidatures auprès des établissements et services publics médico-sociaux afin de valoriser des actions innovantes mises en oeuvre en 2025 dans le domaine de l’activité physique et du maintien de l’autonomie en faveur des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. Top départ début 2026 !
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N°627 Novembre - Décembre 2025
Voir loin pour agir juste
En cette fin d’année, les défis s’additionnent dans un contexte politique et budgétaire encore incertain. Plus que jamais, une vision stratégique de long terme s’impose, guidée par nos valeurs. Et nos baromètres 2025 rappellent l’ampleur des enjeux : persistance des biais de genre, accès aux soins en santé mentale gravement dégradé et exigence d’une intelligence artificielle souveraine, maîtrisée, pour garder la main sur notre destin technologique et numérique.
Dans le même temps, les besoins augmentent : vieillissement de la population, progression des maladies chroniques. Les établissements sont confrontés à des tensions financières persistantes, qui ne reflètent en rien un manque d’efficacité. Au contraire : l’activité de l’hôpital public continue de progresser fortement en 2025, permettant de soigner davantage de personnes et de résorber une part significative du retard accumulé depuis la crise sanitaire – cette dette de santé qui a fortement pesé sur le pays.
Dans ce contexte, l’annonce d’un soutien indispensable de 850 millions d’euros va dans le bon sens et montre un début de reconnaissance des besoins réels. Mais l’exclusion de la branche autonomie interpelle, alors même que les enjeux démographiques exigent une trajectoire d’investissement cohérente et durable. D’ici 2050, 700 000 personnes âgées supplémentaires en perte d’autonomie sont attendues. Et plus de sept Ehpad publics et six ESMS publics du handicap sur dix sont déficitaires. Pourtant, le médico-social est en mouvement. Il innove, se transforme, diversifie ses modes d’accompagnement. Mais cette dynamique ne pourra durer sans une vision pluriannuelle claire et structurante, garantissant visibilité et stabilité.
Dans cette période de transformation, deux chantiers majeurs – également abordés dans ce numéro – prennent une importance particulière. La pertinence, d’abord, comme dynamique collective au service du juste soin : garantir le bon soin au bon moment, par la bonne personne, et améliorer durablement les parcours. La souveraineté numérique, ensuite, qui conditionne désormais notre capacité à maîtriser nos technologies, nos données et les outils d’IA dont dépendra demain notre manière de soigner, de décider et d’innover.
Et nous sommes déjà résolument tournés vers 2026, année des 60 ans de SantExpo, placée sous le signe de l’excellence en santé : l’excellence comme ambition, comme exigence, comme horizon partagé.
Voir loin pour agir avec justesse – et rester en mouvement.
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N°627 Novembre - Décembre 2025COUR DES COMPTES
AVC : de la prévention au pilotage des parcours
À l’occasion de la Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC) le 29 octobre 2025, la Cour des comptes publie un rapport évaluant quatre aspects du parcours des patients : la prévention, la prise en charge en phase aiguë, la continuité des soins et le pilotage. Concernant la prévention primaire, les actions d’information de la population sont à poursuivre et gagneraient à s’inscrire dans une stratégie nationale.
En phase aiguë, la prise en charge est mieux assurée mais reste confrontée à de nombreuses difficultés, et le taux des séjours de patients pour AVC incluant un passage en UNV (unité neuro-vasculaire, soins intensifs et/ou soins non intensifs) demeure nettement en deçà des attentes. La filière post-aiguë ne permet pas un accompagnement effectif des patients, et les réponses aux demandes d’admission en SMR en provenance des services de soins aigus ne sont pas satisfaisantes.
Enfin, en termes d’efficience, une meilleure orientation des patients, une meilleure coordination des acteurs de santé et une réduction des durées de séjour pourraient générer une économie substantielle. Dix recommandations découlent de ce rapport, dont la nécessité de définir un nouveau plan national permettant un pilotage efficient de l’organisation des parcours de soins des victimes d’AVC.
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N°627 Novembre - Décembre 2025SANTÉ MENTALE
L’étude Mentalo alerte sur le mal-être des jeunes
À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale le 10 octobre, l’association Mentalo révèle que plus d’un tiers des jeunes présente des signes de troubles anxieux ou dépressifs, les filles étant presque deux fois plus touchées que les garçons. Ces résultats sont issus de la première grande étude nationale sur la santé mentale des jeunes âgés de 11 à 24 ans, impliquant 17 000 participants, réalisée par des chercheurs de l’Inserm et de l’université Paris-Cité depuis mai 2024.
Les résultats montrent également que 40 % des jeunes ressentent un sentiment de solitude, et que plus de deux tiers d’entre eux présentent des signes de détresse psychologique de type modéré à sévère liée à leur scolarité et à leur orientation future. L’étude met aussi en lumière des inégalités sociales (chez ceux qui déclarent vivre dans une famille « vraiment en difficulté financière », 7 sur 10 sont en détresse, contre 3 sur 10 parmi ceux issus de milieux aisés). Un fossé qui se creuse encore avec le temps d’écran, plus élevé dans les milieux défavorisés. En conclusion de ces premiers résultats, les chercheurs annoncent le lancement de l’application Mental + et soulignent l’importance de développer des politiques de santé publique adaptées.
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N°627 Novembre - Décembre 2025ORGANISATION DE L’OFFRE DE SOINS
Progression des alternatives à l’hospitalisation complète
Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), fin 2024, les capacités d’accueil des 2 965 établissements de santé qui composent le paysage hospitalier français se répartissent entre hospitalisation complète (367 300 lits), hospitalisation partielle (91 200 places) et hospitalisation à domicile (25 400 patients pouvant être pris en charge simultanément). Ainsi, en 2024, la tendance à la baisse du nombre de lits pouvant accueillir des patients, reflet de la réorganisation de l’offre de soins hospitaliers, observée depuis plusieurs années, se poursuit, à un rythme cependant moins rapide que celui des deux années précédentes (-0,5 % contre -1,2 % en 2023 et -1,8 % en 2022).
Entre fin 2013 et fin 2024, la baisse cumulée atteint 45 500 lits d’hospitalisation complète, soit -11,0 % en onze ans. En parallèle, les capacités d’hospitalisation partielle et à domicile continuent leur hausse : entre fin 2013 et fin 2024, 23 400 places en hospitalisation partielle ont été créées (+ 34,6 % en onze ans). Alternative à l’hospitalisation conventionnelle, les capacités de prise en charge en hospitalisation à domicile (HAD) augmentent rapidement. Fin 2024, 25 400 patients peuvent être pris en charge simultanément en HAD sur le territoire, ce qui représente 8,1 % des capacités totales de prise en charge en hospitalisation complète en court et moyen séjours (hors psychiatrie, y compris HAD), contre 2,1 % en 2006.
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