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N°625 Juillet - Août 2025Évolution des métiers paramédicaux

Renforcer l’alliance entre soignants et soignés – Un atelier slam intergénérationnel

Maladie chronique, le diabète est en perpétuelle augmentation en France. La prévention est essentielle pour lutter contre ce fléau. Le service d’endocrinologie-diabète-nutrition du CHU de Reims se mobilise tous les ans lors de la journée mondiale du diabète. À cette occasion, un atelier slam soignants/soignés intergénérationnel a vu le jour. Cette action a mis en évidence les apports de cet exercice pour permettre au patient d’exprimer ses maux et ses angoisses, mais aussi pour perfectionner la posture éducative des soignants et favoriser l’alliance entre soignants et soignés.

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N°625 Juillet - Août 2025

Panorama de jurisprudence

En cas de mise à disposition d’un agent, la protection fonctionnelle due à celui-ci relève de l’établissement dans lequel il exerce ses fonctions. Tribunal administratif de Grenoble, 18 mars 2025, n° 2204408 Dans le cadre d’une convention de mise à disposition, un infirmier, titulaire au sein d’un établissement de santé, exerce ses fonctions au sein d’un établissement de santé mentale. Le jour même de son entrée en fonction au sein de l’établissement spécialisé, il est victime d’une agression de la part d’un patient. Il est indemnisé de ses préjudices par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions. Ce dernier exerce alors un recours contre le centre hospitalier dont l’agent était titulaire. Ce recours est fondé, d’une part sur les dispositions de l’article 706-11 du Code de procédure pénale, qui subroge le Fonds dans les droits de la victime pour obtenir le remboursement des sommes versées des personnes responsables du dommage causé par l’infraction, « ou tenues à un titre quelconque d’en assurer la réparation totale ou partielle », et d’autre part, sur les articles L 134-1 et suivants du Code général de la fonction publique (CGFP), qui font obligation à toute collectivité publique, dans le cadre de la protection fonctionnelle, d’assurer à l’agent qu’elle emploie la réparation du préjudice subi notamment à l’occasion d’une atteinte à l’intégrité physique (art. L.134-5 CGFP). Le recours du Fonds est rejeté par le tribunal administratif. Celui-ci estime qu’en application de la convention de mise à disposition dont bénéficie l’agent, le centre hospitalier ne peut être regardé « comme la collectivité publique qui l’emploie » au sens des dispositions de l’article L. 134-1 du CGFP. Il est à noter que cette solution reprend la position préconisée par la circulaire du 05/05/2008 sur la protection fonctionnelle des agents publics de l’État.

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N°625 Juillet - Août 2025PROGRAMME FHF DE SENSIBILISATION

Agir pour la santé mentale et la psychiatrie

Déstigmatiser la maladie psychique. Faire mieux connaître la psychiatrie. Proposer des solutions concrètes pour agir face à l’urgence de santé publique. Le 3 juillet 2025, psychiatres, pédopsychiatres, patients, directeurs, journalistes et représentants d’association se sont réunis autour de ces enjeux au GHU Paris Psychiatrie & Neurosciences, lieu d’histoire et d’espoir. Car « agir pour la psychiatrie, c’est agir pour la dignité », comme l’a rappelé Zaynab Riet, déléguée générale de la FHF. Et aujourd’hui, « cela ne va pas bien, et cela va encore moins bien que ce que vous pensez », a déclaré le Pr Bruno Falissard, psychiatre, professeur de biostatistique à la faculté de médecine Paris-Saclay, directeur du Cesp (Inserm). « Deux âges, en particulier sont en grande tension : les adolescents et jeunes adultes d’une part, la population âgée d’autre part », a pointé Guillaume Couillard, directeur général, GHU Paris Psychiatrie & Neurosciences.

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N°625 Juillet - Août 2025STRATÉGIE NATIONALE

Intelligence artificielle et données de santé

La stratégie nationale « Intelligence artificielle et données de santé » 2025-2028 a été présentée mardi 1er juillet par Yannick Neuder, ministre de la Santé et de l’Accès aux soins. Elle se décline en deux volets : d’une part l’utilisation secondaire des données de santé au service de la recherche, de l’innovation et des politiques publiques, d’autre part l’intégration progressive et encadrée de l’IA dans le système de santé.

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N°625 Juillet - Août 2025DREES

Les hospitalisations pour tentatives de suicide et automutilations en hausse chez les jeunes femmes

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) constate que le nombre de femmes hospitalisées pour tentatives de suicide et automutilations progresse de 6% en 2024 par rapport à 2023 (contre 4% chez les hommes). Cette augmentation est principalement attribuable à de persistantes hausses des hospitalisations d’adolescentes et de femmes jeunes. Ces données publiées le 18 juin 2025 proviennent des données du Système national de données de santé (SNDS). Ainsi, « les données 2024 montrent que l’augmentation persiste et s’accentue : elle est particulièrement marquée chez les très jeunes filles âgées de 10 à 14 ans avec une progression de + 22 % entre 2023 et 2024 tandis qu’elle atteint +14 % chez les 15-19 ans », détaille la Drees. Cette brutale dégradation de la santé mentale d’une importante minorité d’adolescentes et de femmes de moins de 30 ans, phénomène international apparu dans les années 2010, semble avoir été accentuée par la crise sanitaire de 2020. « Bien qu’il soit difficile de déterminer les causes de cette détérioration, une hypothèse semble se démarquer pointant le mésusage des réseaux sociaux et les agressions spécifiques à cette population qui peuvent y avoir lieu », indique la Drees.

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N°625 Juillet - Août 2025RESSOURCES HUMAINES

Refonte du métier infirmier

La loi n°2025-581 du 27 juin 2025 rénovant la profession d’infirmier a été publiée samedi 28 juin au Journal officiel. Cette loi révise la définition législative de la profession et la structure par grandes missions. Deux notions centrales sont ainsi intégrées : la consultation infirmière, en lien direct avec le diagnostic posé par l’infirmier, et la prescription réalisée par l’infirmier. Un décret en Conseil d’État et un arrêté doivent respectivement venir préciser les domaines d’activité et de compétence de l’infirmier et fixer, pour chacun des domaines d’activité, la liste des actes et soins réalisés par les infirmiers. La liste des lieux d’exercice de la pratique avancée est étendue. Cette loi permet également aux infirmiers anesthésistes (IADE), de bloc opératoire (IBODE) ou puériculteurs (IPDE) d’exercer la pratique avancée selon les modalités propres à leur spécialité. Un décret en Conseil d’État et un arrêté doivent venir préciser cette dérogation. À noter qu’en parallèle, une réingénierie de la formation conduisant au diplôme d’État infirmier est en cours. Les textes devraient être publiés en 2025 pour une entrée en vigueur en septembre 2026.

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N°625 Juillet - Août 2025HAS

Évaluation des ESSMS

Le dispositif d’évaluation de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS), piloté par la Haute Autorité de santé (HAS), se déploie depuis 2023. Au 31 décembre 2024, plus de 10 000 établissements et services ont été évalués, ce qui constitue près d’un quart des structures présentes sur l’ensemble du territoire, selon le bilan annuel de la HAS publié le 3 juillet 2025. Les évaluations ont été effectuées par des organismes externes accrédités par le Comité français d’accréditation (Cofrac), suivant un référentiel unique. En 2024, « les résultats confirment l’implication des professionnels sur les questions liées à la liberté d’aller et venir, la dignité et l’intégrité, la liberté de conscience, la vie privée et l’intimité des personnes accompagnées. Une marge de progression subsiste concernant la formalisation et l’adaptation des pratiques professionnelles à l’évolution des enjeux et du contexte », détaille la HAS. Les rapports d’évaluation publiés à partir de mi-septembre Les résultats d’évaluation par structure seront rendus publics à compter de mi-septembre sur le service d’information en ligne Qualiscope, accessible sur le site de la HAS. Cela représentera dans un premier temps « plus de 12 000 résultats d’évaluations, correspondant aux établissements ayant été évalués depuis le début de mise en oeuvre du nouveau dispositif et jusqu’au 15 juin 2025 », annonce la HAS.

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N°625 Juillet - Août 2025

La tête haute, pour toutes et tous

Aujourd’hui, plus de huit personnes sur dix estiment que les troubles psychiques restent un sujet tabou. Près de quatre sur dix déclarent même avoir peur des personnes concernées. Ces chiffres, issus de notre baromètre de l’accès aux soins, disent l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir pour faire évoluer les mentalités. Car cette stigmatisation n’est pas seulement injuste : elle est dangereuse. Elle freine l’accès aux soins, isole davantage encore les personnes en souffrance, retarde les diagnostics et les prises en charge. Et pourtant, nous sommes toutes et tous concernés par la psychiatrie – directement ou indirectement – comme patients, proches, aidants ou soignants. Les troubles psychiques touchent près d’un cinquième de la population française, selon l’OMS. Cette réalité, déjà massive, s’est amplifiée depuis la crise sanitaire. Et chez les jeunes, le constat est encore plus préoccupant. C’est pour soutenir celles et ceux qui, chaque jour, accompagnent, soignent, écoutent et soutiennent que la FHF fait de la psychiatrie un combat prioritaire. Après les propositions fortes de notre comité FHF psychiatrie, publiées en janvier, pour « répondre à l’urgence et bâtir l’avenir de la psychiatrie », nous avons lancé début juillet un programme de sensibilisation inédit intitulé « La tête haute », en partenariat avec la Casden Banque Populaire. Pensée autour de l’univers visuel engagé de la photographe Charlotte Abramow, cette campagne révèle, sans artifice, la réalité des troubles psychiatriques, avec un objectif clair : changer le regard, briser les clichés et reconnaître pleinement la place des personnes concernées dans notre société. Ce programme vivra toute l’année 2025, et au-delà. Changer les regards ne se décrète pas : cela demande du temps, du courage et de la constance. Cet engagement en psychiatrie s’inscrit dans une mobilisation plus large : celle de défendre une santé publique éthique, responsable et profondément humaine. C’est aussi l’enjeu de nos prochaines universités d’été, consacrées à l’intelligence artificielle en santé. Car les idées reçues ne s’arrêtent pas à la psychiatrie. Devant les promesses séduisantes du tout numérique et la montée en puissance des algorithmes, la vigilance reste de mise. Les hôpitaux publics doivent rester les garants de la pertinence clinique, de la souveraineté des données et de la relation de soin. Pour que les avancées technologiques servent toujours une santé au service de toutes et tous.

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N°625 Juillet - Août 2025ÉVÉNEMENT FHF

Santé au travail

Le 23 juin à Paris s’est tenue la journée Santé au travail, organisée par la Fédération hospitalière de France (FHF), en collaboration avec l’Association nationale de médecine du travail et d’ergonomie du personnel des hôpitaux (ANTEMPH). Le fil rouge de cette édition ? « Un engagement collectif pour l’avenir de la santé des femmes et de tous les professionnels ». Après une ouverture par Zaynab Riet, déléguée générale de la FHF, et Alice Alvarez, présidente de l’ANTEMPH, la parole a été donnée au Dr Marie-France Olieric, présidente de l’association Donner des Elles à la santé. Cette dernière a rappelé que près de 4 femmes sur 5 estiment avoir été discriminées au cours de leur carrière en raison de leur sexe (Baromètre 2025 Ipsos/Donner des Elles à la santé), avant d’évoquer des pistes pour un avenir meilleur, notamment via une meilleure prise en compte des étapes de la vie. Le Dr Olieric a conclu sur le constat suivant : « Nous ne pouvons pas faire comme si la population de l’hôpital n’était pas majoritairement féminine. C’est une chance, plus qu’une contrainte. Nous devons être celui que l’on aimerait que les autres soient pour nous. » La journée s’est poursuivie avec deux tables rondes, la première portant sur l’usure professionnelle, la seconde sur les violences sexistes et sexuelles à l’hôpital. Enfin, après la présentation de deux initiatives venues du terrain (prévenir la désinsertion professionnelle – GHT Sud Alsace ; des exosquelettes pour le personnel hospitalier – CHI des Vallées de l’Ariège), trois ateliers sont venus clôturer cette journée riche en échanges et partages entre les acteurs de la santé au travail.

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N°625 Juillet - Août 2025PROJET PROCURE

Une étude européenne pour anticiper les prochaines pandémies

Le projet européen ProCure a pour objectif de réaliser une évaluation des pratiques de passation de marchés publics au sein des États membres de l’UE. Les 24 partenaires du consortium issus de dix États membres (incluant la France) conduisent une « étude observationnelle sur l’environnement européen des soins de santé et des marchés publics ». Ce projet, lancé en décembre 2023 et financé par la Commission européenne, a été mis en place en réaction à la pandémie de Covid-19 en vue de mieux préparer les acheteurs du secteur hospitalier aux crises sanitaires au sein de l’UE. En sa qualité de centrale d’achat public nationale et organisation experte en matière de marchés publics du secteur de la santé, le Resah était responsable de la conception, de la conduite, de la coordination et de la consolidation de l’étude. Cette dernière a permis d’élaborer : une cartographie des acteurs-clés des systèmes nationaux de santé publique ; une description de l’organisation des marchés publics dans le secteur de la santé de chacun des pays ; l’identification des principales pratiques d’achats publics du secteur de la santé dans chacun de ces pays. L’étude complète et les conclusions ont été publiées (en anglais) le 26 juin 2025 et sont disponibles gratuitement en ligne : https://www.projectprocure.eu/observational-study. Les résultats et la fiche pays France seront prochainement publiés en français.

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N°625 Juillet - Août 2025COUR DES COMPTES

Diabète : agir sur les modes de vie et les déterminants de santé

Dans un rapport rendu public le 8 juillet, la Cour des comptes examine les modalités de prévention et de prise en charge précoce du diabète, dans un contexte de forte croissance de la prévalence de cette pathologie (en particulier du diabète de type 2, en lien avec l’augmentation de l’obésité et le vieillissement de la population), et du niveau des dépenses de santé qui lui sont imputables.

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N°625 Juillet - Août 2025GRANDES CAUSES DE DÉCÈS EN FRANCE

Une mortalité historiquement basse en 2023

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), le Centre d’épidémiologie des causes médicales de décès de l’Inserm (CépiDc-Inserm) et Santé Publique France publient le 8 juillet leur analyse des causes médicales de décès des personnes résidentes et décédées en France en 2023. Parmi la population qui réside en France, 637 082 personnes sont décédées en 2023 sur le territoire, soit 36 000 décès de moins qu’en 2022. Plus de 60 % de la baisse de la mortalité en 2023 s’explique par celle de la mortalité due à la Covid-19. Même si la mortalité par tumeur continue de baisser (à l’exception de celle du pancréas en hausse tendancielle et celles du poumon, des bronches et de la trachée chez les femmes), les cancers restent la première cause de décès, représentant plus d’un quart d’entre eux. Les maladies cardio-neurovasculaires ont, quant à elles, causé plus d’un cinquième des décès (21,4 %) et représentent la deuxième cause de mortalité, malgré un léger recul par rapport à l’année précédente. La mortalité est par ailleurs plus importante dans les territoires ruraux hors d’influence des villes, et plus faible au sein des pôles des grandes agglomérations, notamment pour les maladies cardio-neurovasculaires et les causes externes. Deux études complémentaires présentant ces résultats sont publiées conjointement dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH, 2025/13, 218-43, Santé publique France) et dans Études et Résultats (n° 1342, Drees).

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N°625 Juillet - Août 2025INSTITUT NATIONAL DU CANCER

20 ans d’avancées contre le cancer

À l’occasion de ses 20 ans, l’Institut national du cancer (InCa) retrace les actions menées par l’institut depuis sa création en 2005, aux côtés de l’ensemble des acteurs de lutte contre les cancers. Il revient notamment sur la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 et indique que le Conseil scientifique international de l’InCa rendra un avis évaluatif intermédiaire au gouvernement dans les prochains mois pour orienter l’élaboration d’une nouvelle feuille de route 2026- 2030. En parallèle, l’InCa propose une édition spéciale de la brochure annuelle « Panorama des cancers en France » qui décrit l’évolution des cancers les plus fréquents depuis 20 ans. Ainsi, l’incidence des cancers est passée de 314 719 nouveaux cas par an en 2003 à 433 136 cas par an en 2023, principalement du fait de l’évolution démographique. La survie des personnes atteintes de cancer s’est améliorée pour la majorité des localisations. Du côté des principaux facteurs de risque, la prévalence du tabagisme quotidien chez les 18-75 ans a diminué de façon significative, chez les femmes comme chez les hommes, entre 2005 et 2023. La consommation quotidienne d’alcool est elle aussi en constante diminution depuis 2005. Depuis 2004, trois programmes de dépistage organisé ont été mis en place : pour les cancers du sein, colorectaux et du col de l’utérus. En 2025, un quatrième programme sera lancé, pour les cancers du poumon. De façon constante depuis 10 ans, l’activité de cancérologie est assurée pour plus d’une hospitalisation sur deux par les établissements publics (CH et CHU). Enfin, au cours de la période 2007- 2023, le budget dédié à la recherche a doublé, avec plus de la moitié des projets financés ayant pour objectif la compréhension biologique des cancers et de leur traitement.

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N°625 Juillet - Août 2025SÉNAT

Plan européen pour vaincre le cancer : quel bilan à mi-parcours ?

Le cancer est la deuxième cause de mortalité en Europe. Après quatre ans de mise en oeuvre du plan européen pour vaincre le cancer 2021-2027 de la Commission européenne, le Sénat dresse un premier bilan de ce plan et de son état d’avancement. À mi-parcours, les principales initiatives ont été lancées, couvrant l’ensemble des axes de la lutte contre le cancer – prévention, dépistage, diagnostic et soin – ainsi que la qualité de vie des malades et des survivants. Les rapporteurs regrettent cependant l’absence d’initiative dans le domaine de la prévention concernant le tabac, l’alcool et l’alimentation. Ils formulent plusieurs recommandations pour renforcer l’impact du plan Cancer et assurer la pérennité des structures et réseaux développés dans ce cadre. Sénat, rapport d’information n° 672 (2024-2025), déposé le 28 mai 2025.

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N°625 Juillet - Août 2025ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE

Recul de la natalité, un ensemble complexe de facteur

«La natalité n’est pas qu’une affaire de chiffres : elle reflète l’état de santé global d’une société, son optimisme, sa capacité à se projeter dans l’avenir », indique l’Académie nationale de médecine dans un rapport publié le 30 juin 2025. À travers l’analyse des nombreuses causes de ce phénomène, les auteurs dressent un état des lieux et avancent des pistes concrètes pour inverser la tendance. Afin de lever les freins structurels identifiés, ils proposent ainsi de créer une prestation universelle par enfant, dès le premier enfant, de développer un droit effectif à la garde d’enfants, de réformer le congé parental, de faire de l’infertilité une priorité de santé publique, de réduire la mortalité néonatale, de prendre en compte les préoccupations écologiques et sociales, et enfin de créer un observatoire national.

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